L'odyssée saison 2.

L'odyssée saison 2

Bonjour à tous je suis Ulysse et je vais une année en voyage en camping car pour la deuxième fois avec toute ma famille.

dimanche 14 octobre 2012

Le retour!

Ca va faire trois mois jour jour pour jour que nous sommes revenues au pays. J'ai repris le collège la vie normale, j'ai retrouvé tous les gens sympas ainsi que malheureusement les autres, la vie dans une maison, un emploie du temps chargé, les devoirs, les horaires et surtout la monotonie de la vie normale. Aujourd'hui je suis collège, ainsi que demain, la semaine prochaine, le mois prochain, l'année prochaine... Et l à partir de Lundi tout recommence (c'est parti pour un autre tour) sauf que ce manège là il est assez lassant. Heuresement qu'il y a les amis, les activités, la famille ,les anniversaires. En fait c'est maintenant que je me rends le plus compte de la chance que j'ai eu d'avoir cette chose que très peu de gens ont eu autant que moi: La liberté! Mais bon on est bien obligés de revenir à la réalité à un moment ou un autre. Donc maintenant c'est la fin de ce blog (qui je suis désolé n'a pas été bien tenue) et c'est l'ultime poste! Ce qui est sûr c'est que à cause (ou plutôt grâce) à mes parents je voyagerais plus tard! 

mercredi 20 juin 2012

Beisamoun



Voilà nous sommes donc entrés sans problème en Israël et avons échappé à une fouille certaine. Les douaniers ( très sympas ) étaient sensés vider entièrement le toqcar mais au contraire ils n'ont rien ouvert. Cela a été le premier miracle en terre promise. Les premiers jours nous sommes restés dans un camping au bord du lac Tibériade. Nous y avons appris que en Israël l'eau du robinet est toujours potable. Cela a été le second miracle. Après quelques jours passés dans les nombreux parc naturels du Golan nous avons retrouvé une amie d'enfance de maman qui est archéologue au CNRS. Nous sommes allés la voir deux fois. Elle loge pour 5 semaines dans un kibboutz prés du lac. Fanny est spécialisé dans l'anthropologie funéraire c'est à dire sur la manière de s'occuper des morts. Elle et son équipe ( seize étudiants de 20 à 25 ans très gentils) nous ont emmené voir leur chantier de fouille et nous a même prêté un carré pour qu'on s’initie à cet art. La période de ce chantier est la préhistoire vers – 7000 av JC le Néolithique Précéramique pour donner le nom exact. Sur la terre, au fil des années, les couches de terre s'accumulent, du coup les couches les plus basses sont les plus vieilles. Pour voir si un endroit est intéressant on creuse une tranchée d'une certaine profondeur et si on trouve des traces de vies humaines encore au fond, on peut fouiller cette zone. Le chantier est divisé en carré qui sont désignés par des lettres et des chiffres comme un quadrillage basique ; dans chaque carré on ratisse avec des des bêches cm après cm et on met tout les silexs et le basalte qui n'ont pas l'air très naturels dans un seau. La plus part du temps on trouve des éclats de silex qui see sont produits au moment où les hommes ont taillé le silex avec un Nucléus (une grosse pierre de silex ronde) et de temps en temps on trouve aussi un cailloux qui ressemble vaguement à un os : le seul moyen quand on n'est pas archéologue de savoir si c'est un os est de mettre juste la langue dessus et si ça accroche et que c'est poreux c'est un os (je préfère quand même demander et utiliser cette technique en dernier recours). Sur le chantier ils prennent aussi des mesures de profondeur avec un appareil et une espèce de règle graduée géante. En vérité la fouille n'est qu'une petite étape car chaque donnée , chaque mesure, chaque information est très importante et sert à reconstituer la vie que les hommes menaient à cette période. Le soir après les fouilles il y a la dernière étape dont s'occupe le groupe: ils doivent d'abord laver le moindre petit bout de silex qui a été trouvé dans la journée car il y a une petite couche de calcaire qui se forme sur le cailloux qu'on appelle la concression. Ensuite on doit les mettre à sécher, et ensuite on inscrit sur le cailloux tous les informations nécessaires pour qu'on puisse retrouver le site auquel il appartient si jamais il se perd, c'est à dire on marque d'abord le nom du site qui est BN pour Beisamoun, après le nom du carré qui était Q9 pour le carré ou j'ai aidé et ensuite le numéro du catalogue par exemple 2754. Le catalogue est un registre sur ordinateur dans lequel il y a écrit la profondeur, le numéro du carré et d'autre informations Le soir ils doivent aussi trier les tamisages qui ont été faits dans la journée et qui souvent apportent plein de pièces intéressante comme des petits os, des morceaux d'obsidienne, de quartz, des fossiles de flore et même récemment une perle. Une fois le marquage terminé on empaquette tout les silexs ensemble tous le basalte ensemble et tous les os ensemble. Les différentes parts récoltées sont envoyées à des spécialistes qui les analysent puis renvoient les informations au chef de fouille qui est Fanny pour qu'elle rentre tout dans un ordinateur et reconstitue petit à petit la vie de ces hommes. Voilà j'ai essayé de décrire le fonctionnement en gros de ces fouilles et j'ai sûrement fait quelques oublis.

Merci à Fanny et à son équipe d'avoir eu la patience de nous expliquer le fonctionnement du site et de m'avoir répondu gentiment à chaque fois que j'avais une question !

Pour les photos, voir ici et ici


lundi 28 mai 2012

wadi par ci, wadi par là !


 Pétra, 6h du matin


Désolé de ne pas avoir fait de blog depuis super longtemps. Ma flemme m'a retenu et chaque jour je reportais mon blog au lendemain. Je vais donc faire un petit résumé des épisodes précédents.

Nous avons donc visité le nord de Oman en faisant l'ordre classique : le wadi Shab qui est parmi mes préférés car il y avait des piscines naturelles pour arriver dans une grotte où il y avait une cascade, plusieurs plages jusqu'à Ras-hal-hadd la plage des tortues sur laquelle nous avons vu au moins une tortue par matin et ensuite nous avons essayé de camper dans un autre wadi avant d’être interrompus par une pluie incessante qui l'a rempli et nous a empêchés de le visiter, dans un autre petite village nous avions cru que l'orage était passé et le lit de la rivière à sec qui était à côté de nous s'est remplie en progressant de plus de deux mètres toutes les cinq minutes nous sommes donc restés coincé deux jours dans ce village. Entre temps nous avons rencontrés les Hénormes (une contractions du nom de famille) des français très sympa avec qui nous avons passé beaucoup de temps et nous avons sympathisé. Ensuite nous sommes passés une dernière fois chez Bernard avant de faire nos adieux aux pays du golf.
Nous avons passé la frontière saoudienne sans trop de problème et avons passé notre première nuit chez des français de Riyad très gentils. Deux jours plus tard et nous étions à la frontière Jordanienne.
En Jordanie nous avons débuté par le wadi rum ce désert d'énormes rochers très beaux. Nous avons fait une des meilleurs activités : la balade en 4x4. Donc nous sommes partis pour trois heures de vadrouille dans le désert avec notre guide, dans un pick-up. Mon moment préféré a été quand notre guide cherchait un autre pick-up d'un ami dans quelques sentiers pas souvent visités par les autres touristes, tout du moins c'est ce qu'on a cru. Ensuite nous nous sommes dirigés deux vers Aqaba, la ville de laquelle on peut voir en même temps Israël, l’Égypte, l'Arabie Saoudite et la Jordanie. En plus d'une superbe vue ( la seule en Jordanie ) sur la mer rouge. Après deux jours nous avons mis le cap sur la magnifique, l'incroyable et la surpeuplée quand on ne prend pas la peine de se lever très tôt … Pétra.
Les parents toqués avaient prévu d'y passer trois jours mais ils ont pris un bain ou plutôt une douche froide de foule qui leur a fait écourter le séjour. En se levant vers 5 heures nous avons réussi à être tout seuls devant le temple principal. Nous nous sommes régalés et après presque 6 heures de marche la famille toquée avait les jambes en compote mais les yeux éblouis.
Ensuite nous avons continué la route du roi (eh oui c'est ma route vous avez reconnu le nom ) vers le château de Shobak. C'est un beau château très tranquille et paisible qui n'est pas plus extraordinaire que ça mais très reposant. Il y avait un passage secret qui sors du château sous terre et qui a permis au château de résister à un très long siège de l'armée de Saladin. Merci le guide sur la Jordanie, dont je ne citerais pas le nom mais la phrase « des escaliers qui aboutissent sur un étonnant passage secret » ne nous laisse pas imaginer qu'il faut rester une demie heure sous terre dans une pente glissante sans marche et sans lumière qui aboutit sur un puit qu'il faut traverser en équilibre sur des planches avant de monter une échelle en fer de trois mètre pour aboutir en plein milieu d'une route. Heureusement il n’y avait que papa Rachel et moi qui voulions le faire. Je saute quelques étapes pour aller directement à Jerash une cité Romaine que j'ai bien aimée. Mon monument préféré était le petit théâtre très joli et très bien conservé. Dans les lieux saints nous avont visité le site du baptême qui m'a assez déçu de par son manque d'intérêt en dehors de sa sainteté et aussi par le Jourdain que je m'imaginais comme un grand fleuve clair et pur mais qui est à cet endroit là un bout de rivière boueux et marécageux. Notre dernière nuit en Jordanie aura été à Umm Qais un site byzantin en basalte et avec une jolie vue sur le lac de Tibériade et la terre promise...

PS : Ces derniers temps j'ai un peu négligé mon blog mais vous constaterez que j'ai beaucoup travaillé ma dactylographie, désormais je peux écrire d'aussi longs messages que ma chère mère !

 Pétra, 10h du matin

mardi 20 mars 2012

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lundi 19 mars 2012

Patria est ubicumque est bene.

La patrie c'est partout où on est bien.
Oman est le pays des animaux! Nous l'avons découvert dès le premier jour : nous avons vu un banc de sardine sautante, un lézard à tête bleu se déplaçant comme un dinosaure, une bande de dauphin, une raie jaune fluo et un aigle pêcheur. Nous avons donc profité de la plage longtemps et avons depuis vu des milliers de crabes, des poissons multicolores (comme dans Nemo), des tortues (cousines de celles de Nemo) des petits requins et une baleine! Nous l'avons vu pendant la sieste et c'était incroyable: à chaque fois qu'elle sortait de l'eau cela faisait une énorme gerbe d'eau et elle a (désolé Mme baleine si vous ètes un garçon mais, vous inquiètez pas, moi aussi j'ai connu ça d'être pris pour une fille) même montré sa queue en la levant la faisant éclabousser. Sur la photo c'est un animal que j'aimerais que vous indentifiez. Je n'ai pas beaucoup d'indices: il s'accroche sur les rochers humides et très irréguliers, son corps est moue sauf sa coquille et quand on l'arrache d'un rocher il se met en boule. Il est sûrement de la famille des mollusques et il a des rayures vertes et noir. Bonne chance!

De Ulysse la malice.

dimanche 18 mars 2012

Gazole filter Episode final: Quitbit.

Après avoir quitté Dubaï nous nous sommes dirigés vers Al Ain et avons stationné devant chez Bernard un français qui nous a accueilli à bras ouverts et qui a déja accueilli plusieurs autres voyageurs. Il connait très bien Oman et nous a conseillé sur l'itinéraire à suivre. Il prépare lui même un long voyage en camping-car en Amérique du sud. Nous sommes restés trois jours, et avons profités des bons repas, de la salle de bain, de son wifi, de sa machine à laver, de sa cour et de son jardin. Sans oublier de dormir nos 12 heures et de se faire un copain: Jacques avec qui gaspard a passé ses journées. Ensuite nous avons passé la frontière en 2 heures (1 heure et demi pour sortir des EAU et un demi heure pour entrer à Oman). Notre but étant de descendre au sud immédiatement nous avons fait deux grosses journées de routes au bout des quelles un (maudit) voyant s'est allumé sur le tableau de bord alors que nous étions tous contents de la fin des ennuis mécaniques. 100 kilométres plus loin et rebelotte notre filtre à gazole a littéralement explosé. Quelqun nous a tracté jusqu'à la station essence la plus proche Qat bit. Nous y sommes restés une semaine mais heureusement il y avait un joli parc pour jouer, un restaurant et un mini market. Super mamie nous a envoyé le filtre de rechange par DHL que nous nous sommes empressés d'aller chercher à Salala. Le lendemain papa a installé le filtre, le moteur a démarré, nous sommes partis l'essayé et vous savez quoi ? Le voyant s'est rallumé et ça a été le découragement total. Le soir un ami que l'on s'était fait à Salala en allant chercher le filtre a fait les 300 kilomètres rien que pour venir nous voir ce qui a un peu soulagé les parents. Ensuite encore un gentil monsieur avec qui on avait partagé le parking est venu voir le camping-car et nous a dit que le problême était sûrement lié à notre bouchon du réservoir de gazole ,qui est censé laissé passer de l'air mais qui est bouché. Du coup, cela fait comme quand on boit dans une bouteille sans laisser passer d'air (ma spécialité). Le lendemain nous sommes partis vers Salala avec un dernier espoir et le camping-car a roulé comme si de rien n'était. Merci beaucoup à Hachim notre ami et au monsieur indien qui nous a aidé à trouver le problème!

EAU

Je cède finalement à la pression populaire et aux syndicats MAA ( mamie,amatxi,aïtatxi) et je laisse la place à Rachel pour ce blog mais profitez en cela ne se refera pas de sitôt.

Nous avons stationé à Dubaï sur une plage très tranquille qui s'appelle Jumeirah 1, c'était super on passait nos journées à jouer dans le sable même si parfois à la fin de la journée nous étions rose de coups de soleil. Après avoir passé une semaine là-bas nous avons déménagé pour Atlantis un super parc aquatique avec des supers attractions pour tous les âges. Ulysse, Gaspard, maman et moi avons commencé par monter le ziggurat ,duquel tous les toboggans partaient, à la recherche d'un qui nous conviendrait. Nous avons fini par choisir un toboggan tout en haut du ziggurat voisin de celui qui part en chute libre pour passer au milieu des requins. Ulysse a ouvert la danse dans sa bouée si bien gonflée... Une fois lancé il s'est retrouvé coincé au milieu du toboggan par une pente un peu trop raide qui nécessitait une bouée bien gonflée, à sa suite gaspard et moi avons eu le même problême. Maman malchanseuse a dévalé le toboggan tout seule pendant qu'on l'attendait à la fin. Ensuite papa, gaspard et moi avons fait un petit toboggan atterissant dans un tunnel au millieu des poissons et des requins. Après nous avons joué dans une énorme structure de jeu de laquelle partait plusieurs petits toboggans d'eau. Il y avait des vannes quand on les ouvrait des jets d'eau s'allumés. Toutes les cinq minutes un seau d'eau de plus d'une centaine de litre se renversait sur la structure. Entre temps nous avons refait un tas de fois tous les toboggans car ils finissait dans une série de rapides artificielles. C'étaient super même si les bouées ont plusieurs fois manquer de se renverser. Pour finir Ulysse et papa ont fait le fameux toboggan en chute libre (leap of faith).